Arnaud Montebourg, pourfendeur des autorités de régulation et de Free

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Le ministre du Redressement productif n’a pas ménagé les effets de manche, dans une grande plaidoirie pour moins de concurrence dans les télécoms, ciblant indirectement Free.

Il est des cérémonies de vœux moins ennuyeuses que les autres. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif s’est chargé, vendredi soir, d’animer la dernière de cette saison, celle des vœux de la Fédération française des télécoms (FFT). Très en verbe, le ministre a ciblé ses attaques, avec en première ligne l’Autorité de la concurrence et celle de régulation des télécoms (Arcep).

Arnaud Montebourg a vite donné le «la» de son discours en expliquant être pour «l’ordonnancement de la France des télécoms». Il assimile «le régulateur européen à la cavalerie américaine qui arrive quand tout le monde s’est fait scalper». Voilà pour l’Europe. Le ministre s’est ensuite attaqué aux «Comités Théodule, qui font office d’autorités indépendantes. Elles ne peuvent être chargées de la politique économique qui relève de la puissance publique, et elles ne peuvent pas devenir irresponsables. Ce n’est pas à elles de dire ce qui est bon ou mauvais dans le secteur des télécoms». Seules autorités épargnées par les foudres ministérielles, la Cnil (la Commission nationale de l’informatique et des libertés) et le CSA (le conseil supérieur de l’audiovisuel), chargées de protéger «la liberté les droits fondamentaux».

Réformer l’Arcep, réduire ses pouvoirs, la remettre à sa place

Reprenant de plus belle sa charge, Arnaud Montebourg a déclaré que «nos concitoyens demandent de l’État, pas des autorités indépendantes qui disent le droit. Ils ne veulent pas qu’on applique des règles, ils veulent qu’on fasse des choix». Avant d’ajouter, de manière théâtrale: il faut «réformer l’Arcep, réduire ses pouvoirs, la remettre à sa place». Les intéressés apprécieront.

Le ministre a justifié ses positions par la nécessité faite aux opérateurs d’investir dans les déploiements de la fibre pour offrir l’internet fixe à (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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