Alors que le parisien Aldebaran annonce la sortie au Japon de son robot Pepper, Aria, une “femme” robot mise au point à Limoges, fait de plus en plus parler d’elle. La French Tech s’appliquerait-elle au robot ? Pourquoi pas puisque c’est à un Français, le mécanicien Jacques de Vaucanson, qui a mis au point plusieurs automates, que l’on crédite de l’invention en 1738 du premier robot. Le terme a par contre été émis pour la première fois en 1920 par le Tchèque Karel Capek : “robota” signifie corvée en tchèque. Au départ, d’ailleurs, les robots étaient essentiellement considérés comme des esclaves. Puis le robot s’est peu à peu imposé comme le compagnon de l’homme.

Aujourd’hui, les robots prennent leur liberté et sont de plus en plus autonomes. À l’instar du robot américain Baxter, mis au point par le MIT, qui est capable de se déplier et de se mouvoir tout seul. Ajoutez à cela la dextérité physique : l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a mis au point un robot capable de rattraper des objets en vol. Une prouesse qui s’explique par des capteurs de plus en plus précis. Pour l’investisseur star Vinod Khosla, 80 % des jobs de médecins pourraient ainsi un jour disparaître au profit des robots…

Les recherches cognitives s’accélèrent

Reste la question qui brûle toutes les lèvres : un robot sera-t-il un jour doté d’un sens moral ? En 2012, le département de la Défense américain a demandé à ce qu’aucun robot ne soit armé. Un point-clé alors que la Darpa, branche de l’armée, travaille sur de véritables machines de guerre. Mais cette position pourrait bien évoluer : l’armée américaine offre 7,5 millions de dollars à des chercheurs (Tufts, Brown, Yale, Georgetown…) pour faire comprendre, exemples à l’appui, aux robots ce (…)

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