Après ses premiers résultats, Twitter chute à Wall Street

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Le réseau social américain a publié, mercredi, après la clôture de Wall Street, une perte de 511 millions de dollars pour l’année 2013, contre 79 millions en 2012. Le titre chutait de plus de 15% dans les échanges d’après-Bourse.

A Washington

Le jugement est sans appel: trois mois après son introduction en bourse, Twitter doit toujours faire ses preuves. La monétisation de cet extraordinaire succés populaire n’est pas encore démontrée. Les premiers résultats trimestriels du géant du micro-blogging depuis son arrivée à Wall Street sont décevants. Après avoir plus que doublé depuis le 6 novembre, date de sa première cotation sur le Nasdaq, le cours de Twitter a plongé mercredi de plus de 15% sur le marché de gré à gré. Il est vrai que la société de San Francisco réalise au cours du dernier trimestre 243 millions de dollars de chiffre d’affaires, soit plus de deux fois ce qu’elle avait fait au cours de la même période en 2012.

Autre bonne nouvelle: 75% de ses recettes publicitaires sont issues de messages vendus sur terminaux portables, le segment le plus en vogue du fait de l’explosion du marchés des tablettes et smartphones. Mais hélas les pertes annuelles de Twitter, chiffrées à 511, 5 millions de dollars, augmentent beaucoup plus vite encore. Et surtout elles dépassent largement les prévisions qui étaient de l’ordre de 253 millions de dollars.

La croissance ralentit

Ce grand écart qui se creuse serait en partie pardonné si par ailleurs le nombre d’usagers du service continuait de décoller. Or, la croissance du nombre d’accrocs de Twitter ralentit. C’est une mauvaise nouvelle pour les annonceurs publicitaires qui représentent la principale source de revenue de l’entreprise. Ainsi Twitter rend compte de 241 millions d’utilisateurs actifs, contre 185 millions il y a un an. Le gain n’est que de 30%, alors que l’année dernière il était de 39%. On était loin d’espérer que Twitter réalise des profits. Mais cette perspective s’éloigne si déjà la croissance (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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