WEB – Pékin dément fermement être impliqué dans cette affaire de cyberespionnage mais les experts sont catégoriques…
Ça chauffe à nouveau entre Pékin et Washington. Jeudi, le Wall Street Journal a expliqué que des hackers basés en Chine avaient pénétré ses systèmes informatiques pour surveiller sa couverture de l’actualité chinoise. Ces révélations interviennent moins de 24 heures après celles du New York Times, qui a dit avoir été victime d’attaques pendant quatre mois.
Pékin a vivement démenti être à l’origine des attaques. «De telles accusations sans la moindre preuves sont irresponsables. Le gouvernement chinois interdit les cyberattaques et les combat lui-même», a déclaré le porte-parole de l’ambassade, Geng Shuang.
«Les spécialistes de la cybersécurité engagé par le Times ont rassemblé des preuves que des hackers chinois, utilisant des méthodes que certains consultants ont associées à l’armée chinoise par le passé» sont impliqués, écrit le journal new-yorkais. Les attaques ont coïncidé avec une série d’articles sur la fortune cachée du Premier ministre Web Jiabao.
Recruter des cyberguerriers
L’agence Bloomberg a également été visée mais affirme que sa sécurité a tenu le coup. Il semble que la brèche au Times ait avant tout été humaine, avec des malwares installés via du phishing. Cela a permis au hackers d’accéder aux emails de plusieurs dizaines de journalistes.
Des attaques de hackers chinois soupçonnés d’être affiliés au gouvernement ne sont pas nouvelles. En 2010, Google avait été visé et le ton était monté entre Washington et Pékin. Selon John Bumgarner, directeur de recherche à l’U.S. Cyber consquence unit, «toutes les nations ont désormais la capacité de se livrer au cyber-espionnage.»
L’espionnage n’est pas le seul but des cyberattaques. Le ver Stuxnet a prouvé qu’elles pouvaient également endommager des infrastructures. De quoi expliquer la vaste campagne de recrutement du Pentagone (…) Lire la suite sur 20minutes.fr
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