Apple fâche Taïwan avec une incroyable bourde

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Plusieurs utilisateurs taïwanais ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu’une application de leur iPhone faisait d’eux des Chinois.

Si Apple avait annoncé une utilisation plus simple de ses produits avec son nouveau système iOS 7, l’entreprise américaine n’avait sûrement pas prévu que cela irait jusqu’à la simplification de la carte de Taïwan. L’île s’est plainte auprès de la société Apple d’avoir fait d’elle une province chinoise.

Car en recherchant Taïwan sur l’application «maps» de leur iPhone, des utilisateurs taïwanais ont découvert que cette île asiatique était rattachée à la Chine. Or Taïwan (République de Chine) et la Chine (République populaire de Chine) sont séparées depuis la fin de la guerre civile en 1949. Taïwan est indépendante depuis, mais Pékin revendique toujours ce territoire et le considère comme une de ses provinces.

De leur côté, les autorités taïwanaises ont tout de suite réagi. «Cela ne correspond pas à la réalité», a affirmé Kelly Hsieh, responsable de l’Amérique du Nord au ministère taïwanais des Affaires étrangères. «Nous avons protesté auprès d’Apple. Ces questions ne doivent pas être négligées», a-t-elle ajouté.

Apple n’en est pas à sa première gaffe

Le géant américain a déjà eu affaire à Taïwan pour des problèmes de cartes. Début octobre, The Liberty Times avait révélé que le ministère de la Défense taïwanais s’était plaint auprès d’Apple après avoir découvert qu’une de ses bases militaires secrètes était visible sur l’«Apple maps». Cette base cachait en particulier un radar destiné à repérer d’éventuels missiles chinois. Le ministère de la Défense avait alors demandé que cette partie de la carte soit floutée.

L’application «maps» d’Apple censée concurrencer «Google Maps» a également fait parler d’elle en septembre dernier lorsque plusieurs utilisateurs s’étaient servis de leur téléphone comme d’un GPS et s’étaient retrouvés au milieu des pistes d’un aéroport en Alaska au États-Unis. Les automobilistes avaient été trompés par (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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