Alcatel-Lucent entame son programme de cessions

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L’équipementier télécoms se désengage de sa filiale américaine LGS Innovations.

C’était inscrit dans la feuille de route donnée par Michel Combes, le PDG d’Alcatel-Lucent. L’équipementier français a annoncé vendredi la cession d’une de ses filiales, LGS Innovations, pour un montant qui pourrait atteindre «200 millions de dollars» (environ 146 millions d’euros). Le règlement se fera en deux temps: 100 millions de dollars seront versés à la clôture de l’opération. Le solde pourra atteindre jusqu’à 100 millions de dollars. Il sera déterminé en fonction du résultat opérationnel 2014 de LGS.

Le repreneur est le fonds d’investissements Madison Dearborn Partners. «L’accord d’aujourd’hui avec Madison Dearborn représente une occasion satisfaisante pour Alcatel-Lucent, et nous souhaitons un vif succès à l’équipe LGS Innovations alors qu’ils débutent l’écriture d’un nouveau chapitre de leur longue et solide histoire avec le gouvernement fédéral des États-Unis», a souligné Michel Combes.

LGS Innovations fournit des réseaux sécurisés, des communications par satellite, des solutions de voix sur Internet, des routeurs optiques et d’autres solutions pour la sécurité nationale américaine, la défense. Cette société est un héritier direct des fameux Bell Labs, issus d’ATT, et détenus aujourd’hui par Alcatel-Lucent. On doit notamment à ces centres de recherche et développement le laser et le transistor. Plus de 33000 brevets ont été déposés par ses chercheurs depuis 1925.

L’action cède 2,3 %

Cette cession fait partie des engagements pris par Alcatel-Lucent dans le cadre du plan Shift, annoncé en juin. Ce programme prévoit un recentrage de l’entreprise sur les réseaux IP (Internet) et le très haut débit. Cela passe notamment par la vente d’activités non stratégiques. L’équipementier français a prévu de réaliser au moins 1 milliard d’euros de cessions d’actifs d’ici à la fin 2015. Parallèlement, il compte réduire ses coûts fixes de un milliard d’euros, en procédant notamment à (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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