INTERVIEW – Numéro trois des PC en France, l’entreprise taïwanaise tente de se faire un nom dans les smartphones et les tablettes, avant l’arrivée de bracelets intelligents. Trois questions à Oliver Ahrens, président d’Acer Europe.

LE FIGARO. – Acer est surtout connu comme fabriquant de PC. Or, les ventes de PC sont en baisse. Comment pouvez-vous réagir?

OLIVER AHRENS. – Le marché du PC représente de 18 à 20% de notre activité, et il est en déclin. Non pas parce que les gens s’en détournent, mais parce que le renouvellement prend plus de temps qu’auparavant. Ce sont surtout les petits portables qui sont concurrencés par les tablettes. Ils ne sont plus les seuls outils de travail en mobilité, et on ne les utilise plus que pour profiter du clavier et de fonctions bureautiques. Si le marché du PC ne croît plus, il reste un énorme marché qui représente des centaines de millions d’unités chaque année. On ne peut pas le laisser tomber d’un seul coup. Cela ne nous empêche pas d’évoluer: nous sommes en train de passer de fabricant de PC à fabricant de produits connectés, dont plus de la moitié ne tournent pas sous Windows.

Acer reste fidèle à Windows pour les PC et préfère Android pour les mobiles. La solution ne passe-t-elle pas par une diversification de l’offre?

Maintenant que Microsoft va fournir gratuitement Windows pour les petites tablettes, nous étudions la possibilité de proposer des tablettes Windows. En revanche, je ne suis pas certain que nous lancerons des Windows Phone. Pour les smartphones, nous préférons nous concentrer sur ce que nous faisons, des mobiles Android. On ne va pas s’éparpiller. Est-ce que Windows Phone est susceptible de faire abandonner un iPhone ou un Android? Je pense que Windows Phone a surtout des opportunités dans les entreprises équipées de PC (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Acer s’engage dans les produits connectés, sans délaisser les PC 
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