Très rentable, Candy Crush veut séduire la Bourse

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King, l’éditeur du célèbre jeu mobile, a déposé sa demande d’introduction en Bourse, et espère lever 500 millions de dollars.

Les bonbons de Candy Crush partent à l’assaut de Wall Street. Fondé en Suède, le développeur de jeux vidéo King, à l’origine de cette application au succès mondial, a annoncé hier son intention d’entrer à la Bourse de New York. La société a déposé une demande à l’autorité boursière américaine et espère ainsi pouvoir lever 500 millions de dollars, soit 364 millions d’euros.

Le document permet pour la première fois de connaître les résultats annuels de King et le poids de Candy Crush au sein de la société. Les données sont spectaculaires. Lancé en avril 2012 sur Facebook, et novembre 2012 sur téléphones portables, le jeu de logique représente aujourd’hui 78 % du chiffre d’affaires du développeur. Ce dernier est passé de 164 millions de dollars pour l’année 2012 à 1,9 milliard de dollars à peine une année plus tard. Les bénéfices de King se sont envolés, allant de 7,8 millions de dollars pour l’année 2012 à 567 millions en 2013. Soit pas moins de 1,5 million de dollars de bénéfices par jour.

Candy Crush est de loin le jeu le plus populaire de la société. Chaque jour de décembre, 93 millions de personnes à travers le monde se sont connectées pour jouer à l’application. Le jeu est particulièrement addictif, puisque ces joueurs le lancent en moyenne dix fois par jour. Le deuxième jeu à succès de King, Pet Rescue, ne réunit lui sur la même période «que» 15 millions de joueurs chaque jour, suivi par Farm Heroes et ses 8 millions de fans quotidiens.

Une réussite fragile

Les revenus phénoménaux générés par Candy Crush ne sont dûs qu’à 4 % de ses joueurs. Ces derniers sont prêts à débourser près d’un euro pouvoir continuer leur partie. Candy Crush joue en effet habilement avec la frustration. Si le joueur est doté de cinq vies au début du jeu, la perte de ses dernières entraîne la fin de la partie. Pour avoir droit à une nouvelle vie, le joueur (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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