Drôle de Tech : un drone sauteur, un PC dans une souris et la snobtech a encore frappé

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Dans le viseur de Drôle de Tech cette semaine, un drone avec des gambettes, un ordinateur souris, une barmobile, des écouteurs bling-bling et des humains qui remplacent des robots. Go !

Notre rendez-vous hebdomadaire vous propose un regard décalé sur l’actualité des nouvelles technologies. Le parti est de vous divertir, de vous surprendre et de vous faire rêver… ou soupirer.

Sparrow, le drone qui saute pour décoller

Passerine Aircraft, une jeune pousse sud-africaine, travaille sur un étonnant concept de drone qui cumulerait les avantages d’un appareil à voilure fixe (vitesse et charge utile plus élevée) avec la souplesse et la précision d’un adav (aéronef à décollage et atterrissage verticaux). Le résultat est le Sparrow, un curieux engin dont les moteurs sont situés au-dessus de l’aile afin de créer une aile soufflée qui augmente la portance. Une paire de jambes à ressort comprimé fait office de catapulte pour le décollage et sert de train d’atterrissage. Passerine dit s’être inspiré de la manière dont les petits oiseaux décollent en effectuant un saut. L’entreprise compte commencer des programmes d’essais en conditions réelles à partir du deuxième trimestre avec un modèle capable de voler à 120 km/h en emportant 2 kg de charge utile pour une autonomie d’une heure.

Les essais du système de catapulte du drone Sparrow suivis d’une simulation de l’appareil en action. © Passerine Aircraft Corporation

Cette souris est un vrai PC

Dans Drôle de Tech, on aime vous parler des makers, ces bricoleurs touche-à-tout qui manient le fer à souder et le codage avec une dextérité égale. En voici encore un exemple génial, avec cette souris informatique qui renferme un véritable ordinateur. Electronic Grenade, le maker à l’origine de cette prouesse, a créé une souris par impression 3D dans laquelle il a réussi à intégrer un clavier, escamotable s’il vous plaît, et un écran Oled couleur, le tout animé par un micro PC Raspberry Pi Zero W. Comme on peut le voir dans cette vidéo, le PC souris fonctionne et son créateur a même pu jouer à Minecraft. Bravo !

L’ordinateur souris est une belle prouesse technique. © Electronic Grenade

Le bar qui vient à vous

La voiture autonome a donné lieu à une foule de concepts. On nous imagine y dormir comme à l’hôtel, y travailler, se distraire et même y faire l’amour. Mais la voiture autonome pourrait aussi amener à nous des services, comme par exemple une mini supérette, boulangerie, pizzeria… Et pourquoi pas un bar ? C’est l’idée de Makr Shakr, un concept de bar robotisé conçu en 2013 par le studio de design italien Carlo Ratti Associati en partenariat avec le MIT, Coca-Cola et la marque de rhum Bacardi. Deux bras robotiques sont capables de préparer une infinité de cocktails qu’on leur commande depuis un smartphone. Makr Shakr veut aller plus loin en intégrant son bar robotisé dans une voiture autonome. Guido, c’est son nom, pourra être appelée à partir d’une application mobile. Une fois sur place, la barmobile pourra servir des boissons après avoir vérifié l’âge des convives en scannant leur carte d’identité.

Des écouteurs sans fil Louis Vuitton à 995 dollars. Sérieux ?!

Prenez les écouteurs sans fil MW07 de la marque Master Dynamic à 299 euros (même prix en dollars) sortis l’année dernière, ajoutez-leur le logo et la décoration emblématiques de Louis Vuitton, et vous obtenez un « nouveau » produit à 995 dollars ! C’est la recette de la marque de luxe française qui vient de présenter trois déclinaisons de ses Louis Vuitton Horizon Earphones. D’un point de vue technique, ce sont les MW07, au demeurant de très bons écouteurs sans fil. La seule différence, c’est donc la finition et l’étui chargeur qui est circulaire et non plus rectangulaire. Et pour cela, il vous en coûtera 700 dollars de plus par rapport au prix initial. Nous prendrait-on pour des pigeons ?

Japon : l’hôtel remplace les robots par des humains

À Nagasaki au Japon, l’hôtel Henn-na avait fait l’actualité en 2015 en annonçant s’équiper de robots pour gérer 90 % des tâches de l’établissement. Près de quatre ans plus tard, l’expérience n’a visiblement pas réussi puisque l’hôtel a décidé de se séparer de la moitié de ses 243 robots. La raison est qu’ils ne parvenaient pas à accomplir correctement leur travail, ce qui nécessitait une intervention humaine quasi systématique. Ainsi, les deux vélociraptors qui faisaient office de réceptionnistes ont été remerciés car ils ne pouvaient pas photocopier les passeports des hôtes à leur arrivée. Même sort pour deux robots bagagistes qui ne pouvaient desservir que 24 des 100 chambres ainsi que pour la poupée munie d’un assistant vocal qui n’était pas capable de fournir les horaires du parc d’attraction adjacent à l’hôtel…

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