Un conseiller des Clinton nommé chef de la stratégie de Microsoft

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Satya Nadella, nouveau PDG de Microsoft, a annoncé lundi une série de changements à la tête de son entreprise. Ancien conseiller de Bill et Hillary Clinton, Mark Penn, a été nommé chef de la stratégie du groupe.

Le jeu des chaises musicales continue chez Microsoft. Un mois après sa nomination en tant que PDG de l’entreprise, Satya Nadella a annoncé une série de changements dans son équipe de direction. «Nous avons besoin de davantage de clarté, de cohérence et d’intensité dans notre travail», a-t-il expliqué dans un communiqué publié sur le site officiel de Microsoft.

Satya Nadella s’est notamment intéressé au domaine du marketing, un poste crucial pour son entreprise. Microsoft a dépensé 2,6 milliards de dollars en publicité entre 2012 et 2013, soit le double des dépenses d’Apple. Jusqu’ici, ce secteur était co-dirigé par plusieurs vice-présidents de Microsoft.

«J’ai décidé que nous n’avions besoin que d’un seul dirigeant pour gérer le marketing», précise Satya Nadella. C’est Chris Capossela, qui travaille chez Microsoft depuis 2011, qui occupera désormais l’unique poste de vice-président exécutif et directeur marketing du groupe américain.

Un accro des sondages aux manettes de la stratégie

Cette nomination entraîne une évolution du poste d’un autre vice-président de Microsoft, Mark Penn, jusqu’ici en charge à la fois de la publicité et de la stratégie. Ce dernier abandonne le domaine du marketing afin de se concentrer uniquement sur la stratégie de Microsoft. «Je me réjouis de voir les talents de Mark oeuvrer en faveur de défis plus larges, comme d’imaginer de nouveaux produits ou de décider où investir pour le futur», s’est félicité Satya Nadella.

Mark Penn est loin d’être un inconnu à l’intérieur comme à l’extérieur de Microsoft. Entré au sein du groupe en 2012, il est notamment responsable d’une grande campagne de communication contre Google. Appelée «Scroogled» (littéralement «victime d’un rapiat»), cette dernière dénonçait la politique de (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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