Un an sans Steve Jobs : ce qui a changé chez Apple

Author:

Exactement un an après la mort de son fondateur, Apple reste fidèle à sa philosophie. Mais le groupe a opéré quelques discrètes transformations sous l’impulsion de son nouveau PDG, Tim Cook.

• Le versement de dividendes

Ce n’était plus arrivé depuis 1995, deux ans avant le retour de Steve Jobs aux commandes. En mars, Apple a annoncé qu’il distribuerait des dividendes à ses actionnaires: 45 milliards de dollars seront reversés en trois ans, soit 2,65 dollars par action et par trimestre. Le refus catégorique de Jobs de verser des dividendes pouvait être une position sage au début des années 2000, quand le groupe était convalescent. Il est devenu difficile à tenir lorsque la trésorerie de l’entreprise a flirté avec les 100 milliards de dollars. La décision de Tim Cook est hautement symbolique. Elle a signé un retour à la normale et fait passer Apple de l’adolescence à l’âge adulte. Aux États-Unis, il est courant pour une entreprise en croissance de ne pas distribuer de dividendes, mais Apple était une exception parmi les sociétés de cette taille.

• La visite médiatique en Chine

Apple a été vivement critiqué en raison des conditions de travail des ouvriers chez ses sous-traitants chinois. Ces accusations étaient difficilement compatibles avec l’image glamour véhiculée par le groupe américain. À la tête d’Apple, Steve Jobs n’a jamais fait de déplacement public en Chine, même lorsque son sous-traitant Foxconn a fait face à une série de suicides en 2010. Tim Cook, qui a ouvert ses usines à l’examen d’une ONG indépendante, s’est lui rendu en Chine dès mars pour porter un message d’apaisement à l’opinion publique occidentale. Mais le nouveau PDG d’Apple s’adressait aussi à ses clients chinois, dans ce pays en passe de devenir le premier marché du groupe et le moteur de sa croissance.

• L’efficacité d’abord, le secret ensuite

Steve Jobs imposait à Apple un secret permanent. Rien ne devait filtrer des futurs produits, ce qui n’évitait pas quelques couacs, comme lorsqu’un (…)

Lire la suite sur Figaro.fr

Inscrivez vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *