Spotify libère sa musique sur les mobiles

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Son service de musique à la demande pourra être utilisé gratuitement sur les smartphones et les tablettes. Mais les morceaux seront diffusés de manière aléatoire.

Spotify bouleverse le modèle de la musique en ligne. Mercredi, la société suédoise a annoncé que son service de musique à la demande pouvait désormais être utilisé depuis un smartphone ou une tablette tactile sans devoir s’acquitter d’un abonnement.

Spotify n’avait jamais revu le positionnement de ses offres depuis le lancement de son application pour iPhone et Android en 2009. Ses abonnés devaient souscrire à l’offre premium à 9,99 euros par mois, la plus chère, pour accéder à la version mobile de son service. Le forfait à 4,99 euros par mois ne donnait accès qu’au logiciel sur PC. L’accès gratuit était aussi réservé aux PC, avec une limite de dix heures d’écoute mensuelle et des morceaux entrecoupés de publicité.

Spotify apporte deux changements de taille à cette formule. Il étend d’une part son accès gratuit aux tablettes. «Les appareils que nous utilisons ont changé, et beaucoup de PC sont remplacés par des tablettes, cela n’avait plus de sens» de limiter cette offre aux ordinateurs, a commenté Daniel Ek, patron de Spotify, lors d’une conférence de presse à New York. Il n’y aura plus de limitation d’écoute des morceaux.

Les mobiles, pour leur part, vont bénéficier d’une nouvelle offre de découverte, qui donnera accès à l’ensemble du catalogue sur un mobile. Seule contrainte: les morceaux seront diffusés de manière aléatoire, et devront se trouver dans des listes de lectures créées auparavant sur son PC ou par l’un de ses contacts. Ces morceaux seront également entrecoupés de publicités.

«Nous ne voulions pas lancer une radio»

Avec cette formule, Spotify fait coup double. La société suédoise cherche à faire du mobile son principal levier de recrutement. Les utilisateurs, attirés par la version gratuite sur le mobile, seront encouragés à passer à la version payante.

Lancé il y a cinq ans, Spotify (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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