Scandale bitcoin: Mark Karpèles, un «supergeek» français au cœur de l’affaire

Author:

HIGH-TECH – Les yeux des autorités, et ceux des utilisateurs, sont braqués sur le jeune PDG du sulfureux marché d’échange…

En ce moment, c’est l’ennemi public numéro un. Les autorités japonaises et américaines s’intéressent aux comptes de son entreprise. Les internautes veulent sa tête sur une pique et surtout savoir si leurs 744.408 bitcoins ont disparu à tout jamais du MtGox, l’un des principaux bureaux de change de cette jeune monnaie virtuelle. Si ce chiffre est confirmé, Mark Karpèles, son PDG, va devoir expliquer comment l’équivalent de 400 millions de dollars a pu s’évaporer dans les interwebs sans qu’il le réalise. Contacté par 20 Minutes pour cet article, il n’a pas répondu.

«Un génie de l’informatique»

Son nom, souvent écrit sans accent, ne le laisse pas deviner, mais Mark Karpèles est bien français. Il né à Chenôve, dans la banlieue de Dijon, en 1985. Le bac en poche, il officie d’abord comme administrateur réseau pour un site de jeu vidéo. Après une parenthèse en Israël, il revient en France et travaille pendant quatre ans chez Nexway (anciennement Téléchargement.fr), un pionnier du commerce électronique spécialiste de la distribution de contenus numériques.

A 21 ans, il impressionne le PDG de l’entreprise. «C’était un génie de l’informatique, autodidacte», raconte à 20 Minutes Gilles Ridel. «Il n’avait que le bac mais on l’a vite payé comme s’il était sorti d’une grande école», se souvient-il. Selon lui, Karpèles était «un supergeek avec un QI de 190 qui mangeait et dormait avec son ordinateur portable.»

En 2007, on l’aperçoit d’ailleurs dans le documentaire de Canal+ Suck my geek!. «Dans la vie réelle, quand je veux causer à quelqu’un qui est dans le métro, je ne suis jamais qu’un inconnu, alors que si je me ramène sur Internet, je suis Magical Tux (son pseudonyme choisi en référence au pingouin mascotte de Linux, ndr)», témoigne-t-il, vêtu d’un (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Obama plaisante sur le projet américain de fabriquer un Iron Man
Amazon discute avec des maisons de disques d’un service de musique en ligne
L’application Telegram, objet de convoitises en Russie après le rachat de WhatsApp
Le GCHQ a espionné les webcams des Britanniques (et ne savait pas quoi faire des sexpics)
Recevez toute l’actu de 20minutes.fr par email

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *