San Francisco : des activistes très remontés contre les salariés de la Silicon Valley

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Après les pavés, les tribunaux. Jeudi 1er mai, plusieurs groupes d’activistes anti-Silicon Valley ont déposé plainte contre les “Google bus”. Ces navettes, également utilisées par d’autres firmes comme Yahoo! ou Microsoft, sont chargées de transporter les employés de l’entreprise entre leur lieu de résidence, à San Francisco, et leurs bureaux, dans la Silicon Valley. Elles cristallisent depuis quelques mois toutes leurs critiques.

A travers leurs actions symboliques (immobilisations de ces bus privatisés, manifestations devant les domiciles des nouveaux patrons de la Silicon Valley…), les activistes s’organisent. Ils accusent les géants des nouvelles technologies d’être responsables de la hausse astronomique du coût de la vie, particulièrement des logements. Ces mouvements sont multiples et divisés, mais celui de The Counterforce est le plus virulent.

Artistes, chômeurs, anarchistes contre “techies”

Les activistes eux-mêmes disent être incapables de déterminer combien de membres forment leur groupe. A chacune de leurs manifestations, ils ne sont jamais plus d’une cinquantaine. Installés à San Francisco, ils confient à Earth First ! (article en anglais) que beaucoup d’entre eux “ont vécu toute leur vie” dans cette ville, et quelques-uns “viennent juste d’arriver”. Le groupe doit son nom à un roman de Thomas Pynchon, Gravity’s Rainbow (en VF, L’Arc-en-ciel de la gravité), paru en 1973. Ce livre raconte, entre autres, le combat d’une alliance de marginaux contre les bouleversements de la technologie, explique le New York Times (article en anglais).

Interrogés par Le Monde.fr, les membres de The Counterforce disent être “de la même génération que Mark Zuckerberg“, le PDG de Facebook, et affirment qu’ils veulent lutter “contre les ravages du ‘technocapitalisme’” : “Nous sommes des travailleurs, des artistes, des chômeurs, des anarchistes avec des histoires (…) Lire la suite sur Francetv info

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