Que faire des cabines téléphoniques? Et pourquoi pas des bornes de wifi gratuit?

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En France, on annonce la fin des cabines téléphoniques. A New York, le nouveau maire, Bill de Blasio réfléchit à tirer avantage de l’infrastructure existante de 9.903 cabines «actives». Comme l’explique Slate.com, il veut les utiliser pour créer un énorme réseau de wifi public gratuit. 

C’est une idée qui avait déjà été avancée par des précédentes administrations, mais là, il semblerait que cela ait une chance de se produire réellement. 

La ville a présenté un plan, avec un appel d’offres, pour mettre les choses en marche. Bill de Blasio a déclaré:

«En utilisant une partie du tissu urbain historique de New York, nous pouvons améliorer significativement l’accès, de plus en plus vital, du public à du haut débit, inciter à de nouveaux services numériques novateurs, et augmenter les revenus de la ville, tout cela sans que cela coûte quoi que ce soit au contribuable.»

Si ce n’est pas le contribuable qui paie, alors, qui? Le New York Times souligne que 84% de la publicité qui se trouve aujourd’hui sur les cabines provient de trois groupes: Van Wagner Kiosk Advertising, Titan Outdoor Communications et Telebeam Telecommunications Corp. Et tous renouvellent leurs contrats l’année prochaine, donc, c’est le moment de renégocier pour que la publicité finance la création et la maintenance des 10.000 bornes wifi que Bill de Blasio veut implanter. 

Si New York met en oeuvre ce plan (mais rien n’est encore fait), alors la ville possèdera le plus grand réseau de wifi gratuit des Etats-Unis. 

L’idée est-elle transposable à Paris? Des bornes de wifi gratuit existent déjà dans la capitale. En 2013, le site de la mairie (le service est mis en place conjointement avec la réion Ile-de-france) en comptabilisait 260 situés dans des «sites municipaux» (c’est-à-dire parc ou jardin, mairie d’arrondissement, bibliothèque ou encore musée de la Ville de Paris):

Afficher Paris Wifi (mise à jour : août 2013) sur une carte plus grande

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