Piratage, bugs : le bitcoin au coeur de la tourmente

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En quelques jours, plusieurs révélations ont fortement affecté l’image de cette monnaie virtuelle. Connus pour leur volatilité, les cours ne cessent de perdre en altitude.

Est-ce le moment de déserter? Ou au contraire, celui d’investir? Depuis quelques jours, les cours du bitcoin ont sérieusement du plomb dans l’aile. Il faut dire que pour les investisseurs numériques, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Le 10 février, c’est d’abord l’une des principales plateformes d’échange pour les crypto-monnaies, MT.Gox, qui a ouvert la brèche. Dans un communiqué, cette bourse japonaise a annoncé avoir détecté des «activités inhabituelles dans ses portefeuilles de bitcoins».

Le problème est technique: une faille permettait de «modifier les détails d’une transaction, et donner l’impression que l’envoi de bitcoins vers un portefeuille n’a pas eu lieu, alors que ça a bien été le cas». Des fraudeurs pouvaient donc feindre qu’une transaction avait échoué, et réclamer ainsi plusieurs versements à la suite. Conséquence: le site suspend ses opérations en bitcoin, dont le cours atteint rapidement son plus bas niveau depuis plus de deux mois. MT. Gox laisse néanmoins ouverte la possibilité de retraits en monnaies «réelles» (dollars, yens, euros, etc.).

Un peu plus tard, au cours de la même journée, le site SecureMac révélait avoir détecté un cheval de Troie sous environnement Apple, destiné à voler les bitcoins de ses victimes. Dissimulé au sein d’une application dédiée à rendre plus discrets les échanges en crypto-monnaie, «StealthBit», le malware captait les logins et mots de passe des plateformes boursières, pour les envoyer immédiatement vers un serveur distant. Certes, l’importance de ce signal est à relativiser ; la monnaie cryptée s’en serait néanmoins très bien passée.

Enfin, la dernière annonce en date, bien plus importante cette fois, vient du site de vente anonyme Silk Road 2.0, sur lequel tous les échanges se règlent en bitcoins. Le 13 février, un de ses (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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