Numericable s’engage à faire croître l’activité et l’emploi chez SFR

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S’il met la main sur SFR, le câblo-opérateur ne licenciera pas et investira massivement dans la fibre. Il veut faire du futur SFR un grand acteur du câble et un fleuron du CAC 40.

Alors que Numericable peaufine depuis plus de dix-huit mois son offre de rachat de SFR à Vivendi, l’opération devrait être conclue rapidement, prenant Bouy­gues de vitesse. Ce dernier a jusqu’au 5 mars pour déposer une offre alternative, cette date butoir s’applique à tout autre repreneur éventuel. Patrick Drahi, propriétaire d’Altice, la maison mère de Numericable, s’emploie, lui, à rassurer le gouvernement français sur son projet industriel et social de rachat de SFR.

Sur le plan social, Patrick Drahi a affirmé au Figaro qu’il «s’engageait à ne pas licencier, à conserver les 8500 emplois chez SFR et les 2400 emplois chez Numericable, et même recruter des commerciaux pour le marché des entreprises». Une manière de couper court aux insinuations de ceux qui le présente comme un «boucher». Lors des rachats de Numericable, Noos et Completel, il a changé certains managers, mais les emplois de l’ensemble sont passés de 3000 à 4400, en tenant compte des postes créés chez ses prestataires. De même, il se défend de vouloir revendre des actifs de SFR une fois la transaction finalisée, notant au passage que Bouygues a vendu Eurosport, la Saur et Bouygues Offshore.

Pour convaincre Arnaud Montebourg, Patrick Drahi promet de recourir à des industriels français, Alcatel-Lucent, Technicolor ou Sagemcom pour ses investissements en France mais aussi à l’étranger. Car Altice réalise 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en dehors de France, notamment dans les Caraïbes ou au Portugal, soit plus que le 1,3 milliard de chiffre d’affaires de Numericable.

Altice met aussi en avant la simplicité de sa structure. Le holding de Patrick Drahi détient 40% de Numericable. À terme, cette participation pourrait être portée à 75%, sans nécessiter d’OPA. Un schéma simple, loin de la «cascade de holdings» (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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