Microsoft qui lance sa troisième console de salon vendredi doit encore se faire pardonner ses errances de communication. Le public ne lui passera rien.

Jamais Microsoft n’aura été aussi anxieux. Alors qu’il lance sa nouvelle console vendredi, la Xbox One, le géant américain joue gros dans son duel à distance avec PlayStation. C’est un fait, chaque changement de génération de machines voit les cartes redistribuées. En cette période cruciale, la sérénité n’est jamais le quotidien des constructeurs. Microsoft n’échappe pas à la règle, mais il n’a rien fait non plus pour se rassurer.

La communication de Microsoft autour de sa Xbox One a été tout sauf une promenade de santé. À peine annoncée, un dirigeant de Microsoft se prend les pieds dans le tapis en révélant la connexion permanente et obligatoire. Courroux sur les réseaux sociaux, la Xbox One hérite d’un déficit de confiance auprès des joueurs qui la plombe. Les pires rumeurs circulent sur la prochaine console de Microsoft, dont le public imagine le Kinect 2 en Big Brother et voit les obligations de connexion imposées comme une interdiction de prêter et revendre les jeux. “La communication a été difficile au démarrage, mais nous avons tenu compte de tous les retours qui avaient été faits par les consommateurs puisque nous avons revu notre copie”, explique Hugues Ouvrard, Directeur Marketing Xbox France.

“Course de fond”

Quelques semaines après un salon E3 désastreux, Microsoft effectue un revirement de cap surprenant : plus de connexion obligatoire pour les jeux (La Xbox One demande une mise à jour obligatoire au premier lancement), le prêt et la revente sont possibles. Le calme revient et Microsoft savoure. “La faiblesse aurait été de dire qu’on n’écoutait pas les consommateurs, souligne le dirigeant français. Nous sommes les challengers.” La firme américaine retrouve son ambition et compte bien disputer la suprématie de la next-gen à PlayStation et (…)

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