Jeux vidéo : des blockbusters de plus en plus chers

Author:

Les budgets moyens se comptent en dizaines de millions d’euros. Les analystes l’expliquent par des durées de développement longues – de 2 à 5 ans -, où plusieurs centaines de personnes sont impliquées.

C’est le succès commercial auquel rêvent bien des éditeurs de jeux vidéo. Sept mois après sa sortie, le jeu d’action Grand Theft Auto V (GTA V) s’est vendu à 33 millions d’exemplaires à travers le monde sur PlayStation 3 et Xbox 360. Un score inouï, qui aurait permis au studio Rockstar Games et à l’éditeur Take-Two d’engranger près de 2 milliards de dollars de recettes, dont 1 milliard au bout de seulement trois jours de commercialisation. Et ce n’est pas fini: GTA V pointe toujours son nez dans les classements mensuels des jeux les plus vendus.

Pour réaliser une telle performance, les studios Rockstar n’ont pas hésité à mettre le prix. GTA V aurait coûté la bagatelle de 270 millions de dollars, partagés à égalité entre frais de développement et dépenses marketing. Il resterait à ce jour le jeu vidéo le plus cher de l’histoire.

Autre champion de la rentabilité, Activision. L’éditeur américain enchaîne les succès grâce à sa série de jeux de guerre Call of Duty: Modern Warfare 3 (2011), 1 milliard de dollars de recettes en seize jours ; Black Ops 2 (2012), 1 milliard de dollars en quinze jours. Chatouillé par les records de GTA V, Activision a annoncé en novembre 2013 que son dernier opus, Ghosts, avait généré 1 milliard de dollars de recettes en une journée. Mais l’éditeur parlait en réalité du nombre de jeux distribués en magasin, et non vendus…

Concurrence féroce

Interrogés sur le coût de développement de leurs blockbusters, les éditeurs se font souvent très discrets. Les analystes estiment que les budgets moyens se comptent en dizaines de millions d’euros. Ces derniers s’expliquent par des durées de (…) Lire la suite sur Figaro.fr


Le marché français des jeux vidéo dopé par la PS4 et la XboxOne 


GTA V, le jeu vidéo le plus cher de l’histoire 

Inscrivez-vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *