Malgré les démentis de Facebook, la Cnil vient de le statuer : le 24 septembre, les murs Facebook étaient inondés de “discussions privées”. Un bug surmédiatisé qui a fait paniquer les utilisateurs, honteux de voir établer sur la place publique leurs penchants inavouables et autres mensonges éhontés.

Le récent “vrai-faux” bug de Facebook, qui affichait soi-disant vos anciens messages privés sur votre mur, a agité le Net, mais aussi le monde réel, comme rarement. Une agitation qui n’avait pourtant rien à voir avec celle générée par la sortie d’un nouveau gadget Apple par exemple. Ici, point d’excitation, de frénésie ou de sarcasme, juste de la trouille ! Et cette trouille n’est pas venue de Facebook, à qui cette histoire est passée un peu au-dessus de la capuche, tout occupé qu’il est à colmater le naufrage de leur introduction en bourse ou à développer un business model valable pour rester crédible, mais bel et bien des utilisateurs de Facebook eux-mêmes. Ils étaient TOUS concernés.

Pendant quelques jours, la peur s’est emparée d’eux. Une peur viscérale, abyssale, faisant passer le pire des virus informatiques pour une simple formalité ; c’était la peur des grands coupables, celle de ceux qui ont des choses à se reprocher. Ils savent qu’ils ont fauté et devront en payer le prix un jour ou l’autre. Les utilisateurs de Facebook sont-ils des criminels ? Non, juste des inconscients qui se sont laissé emporter par le relatif anonymat que confère le fait d’être assis seul devant un écran branché sur le Net.

Facebook est un tapis foulé en même temps par près d’un milliard de gens. Et, en bons faignants, ils ont caché dessous toute la poussière la plus répugnante et autres déchets non recyclables engendrés et accumulés ces dernières années de par leurs activités compulsives de chercheurs de gloire. A coups de déni et de mémoire sélective, ils ont plus ou moins oublié ce qu’il y avait sous ce tapis et, de toute manière, ils ne veulent pas le savoir. Le problème, (…)lire la suite sur Atlantico

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