Encore gadgets, les objets connectés vous sauveront peut-être la vie

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« Internet des objets » ou « Internet industriel », la presse française n’a toujours pas décidé quel mot choisir. Mais une chose est sûre, les objets connectés sont entrés au Panthéon des grandes révolutions annoncées, jouant des coudes avec les imprimantes 3D et la tablette.

Question de fierté nationale, peut-être : la France est en pointe dans le domaine, obtenant quatre entrées dans le top 8 des « gadgets les plus cools » du journal Wired lors du CES 2014, la grande convention de la hi-tech à Las Vegas.

« Gadget » ? Le mot fait mal. Des bracelets fitness « connectés » aux brosses à dents, en passant par balances et toilettes (ce n’est pas une blague), le consommateur risque d’avoir du mal à prendre au sérieux la « révolution » promise.

Dans le domaine médical pourtant, constructeurs, développeurs et scientifiques nous assurent que bien des vies seront sauvées et que le rapport entre patient et médecin en sera bouleversé (pour le meilleur).

Des capteurs presque invisibles sur le corps

Les objets connectés à portée médicale ont commencé à attirer l’attention au Forum de Netexplo de 2013, à Paris, où une start-up chinoise présentait un tatouage électronique .

Une fois le petit dispositif souple et bourré d’électronique placé sur la peau, il se met à capter toute une série de données et signaux comme la fréquence cardiaque, l’activité du cerveau ou encore, lorsqu’il est placé sur la gorge, certains mouvements de muscles correspondant par exemple aux mots « gauche » ou « droite ».

L’objectif affiché est double :

permettre au médecin d’avoir accès à un « monitoring constant » de son patient et d’augmenter les informations à sa disposition pour mieux le traiter ;et que ce suivi au quotidien, moins visible et plus automatisé, affranchisse le malade de contraintes (physiques ou psychologiques).

Capter n’est cependant que la première étape. « Le Big Data, c’est une chose, mais ce qui compte dans la médecine c’est le smart data », explique Liouma Tokitsu, PDG d’Ad Scientiam.

“On ne (…)

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