Cette caméra nous dévoile le monde microscopique en 3D avec des résolutions du gigapixel !

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Les minuscules moucherons des fruits font leur toilette et les scientifiques de l’Université Duke, aux États-Unis, en connaissent un rayon sur l’efficacité de ce nettoyage. Ils savent aussi comment se développe précisément une larvelarve de poisson zèbrepoisson zèbre et les effets qu’ont les médicaments neuroactifs sur eux. Ils le savent, car ils ont pu l’observer visuellement jusqu’au niveau cellulaire grâce à un puissant microscope.

L’appareil qu’ils ont développé combine 54 optiques pour capturer des photos et des vidéos avec des résolutions du domaine du gigapixel et en trois dimensions de surcroît. Les objectifs pointent le sujet sous tous les angles. L’appareil porteporte le nom de microscope multicaméra (MCAM). Avec ces optiques, il permet d’obtenir des détails environ 10 fois supérieurs à ce qu’un actuel smartphone très haut de gamme peut délivrer. Mais c’est surtout la vue 3D très précise obtenue par une multitude de perspectives qui est importante.

De l’étude des fourmis sur une surface de 135 cm², à celle des larves de poisson zèbre en passant par le toilettage des minuscules mouches des fruits, le microscope multicaméra permet de tout observer en 3D et en détails avec une résolution inédite. © Duke Engineering

Cinq gigapixels par seconde

Le calage de l’angle des optiques est parfois très faible. Cela permet d’obtenir des détails inédits de la surface observée. De plus, les vidéos en 3D peuvent être enregistrées à un taux de 230 images par seconde sur la surface d’observation de 135 cm². Le gros souci, c’est que cela génère des quantités phénoménales de données. Chaque seconde capturée pèse de fait plus de 5 gigapixels. Les supports de stockage doivent donc pouvoir accueillir à haute vitessevitesse des téraoctets en quelques minutes de vidéo.

Le MCAM a en tous les cas impressionné par ses capacités les chercheurs qui étudient le poisson zèbre sous toutes les coutures. Grâce à lui, ils ont pu affiner leurs recherches en ayant découvert des nouveautés inédites. En plus de l’étude de cultures cellulaires, l’équipe qui a mis au point le MCAM explique que le microscope pourrait être aussi utilisé pour détecter les contrefaçons dans l’art ou analyser les œuvres plus précisément.

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