Canal+ veut concurrencer Netflix au Canada

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Le groupe français lance en novembre un service de vidéo à la demande par abonnement sur Dailymotion, réservé aux canadiens francophones.

De la télévision à Internet, il n’y a qu’un pas. Le groupe Canal+ a annoncé un partenariat inédit avec Dailymotion au Canada, sobrement intitulé «Canal+ Canada». La chaîne de télévision va y diffuser des contenus – séries, films et documentaires – contre un abonnement mensuel de 7,99 dollars (moins de 6 euros). Ce nouveau service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) devrait être disponible dès la mi-novembre.

Netflix comme principal concurrent

Les abonnés de Canal+ Canada pourront voir «les séries qui ont fait le succès de Canal+, une sélection de grands films européens récents» et des documentaires ou magazines. Par ailleurs, les internautes canadiens pourront visionner gratuitement toutes les émissions en clair de la chaîne cryptée française, comme Le Grand Journal ou les Guignols de l’info.

Pour le groupe de télévision français c’est une grande première et une ouverture sur le segment de diffusion de films et de séries sur Internet, à la manière de l’américain Netflix. Ce dernier a pratiquement doublé ses abonnés au Canada l’an dernier, selon les derniers chiffres du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Il en compte près de 30 millions aux États-Unis.

En se positionnant sur la diffusion Internet en mode payant, le groupe Canal+ a choisi le Canada pour toucher un public déjà converti à la consommation culturelle en ligne. Huit ménages canadiens sur dix ont un accès Internet (la moitié avec une connexion haut débit). L’offre de Canal+ est moins abondante que celle proposée par Netflix, mais son prix est également inférieur pratiquement de moitié à l’abonnement mensuel proposé par l’américain.

En janvier 2013, Dailymotion avait signé un partenariat similaire avec la chaîne de télévision turque MCD. Ce n’est en revanche pas encore le cas en France, en raison de la chronologie des (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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