Bientôt des Google Glass siglées Ray-Ban ?

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La firme californienne s’est alliée avec Luxottica, qui détient notamment Ray-Ban, pour développer des «lunettes innovantes». De quoi imaginer des Google Glass version luxe qui séduiraient une clientèle jusqu’ici cantonnée aux férus de technologie.

Bientôt, les Google Glass ne seront plus seulement connectées, elles seront aussi branchées. La firme californienne a annoncé ce mardi un partenariat avec le groupe italien Luxottica, qui détient notamment les marques Ray-Ban et Oakley.

«A travers cette association, Luxottica et Google, en pointe dans leurs secteurs respectifs, vont associer des développeurs high-tech avec des designers de mode et des professionnels de l’optique», annonce Luxottica dans un communiqué. Andrea Guerra, le PDG du groupe de luxe, s’est réjoui de ce partenariat. «Nous sommes arrivés à un point où l’offre de nouvelles technologies rencontre une demande des consommateurs pour des vêtements et accessoires connectés.»

Adapter sa technologie à des lunettes de vue ou solaires était dans le viseur de Google depuis quelques temps. Le groupe avait notamment présenté fin janvier des modèles de Google Glass montées sur des verres correcteurs. Il avait en outre noué un premier partenariat avec VSP, un important assureur américain spécialisé dans l’optique, qui subventionnerait l’acquisition du dispositif.

Luxottica, de son côté, possède déjà une petite expérience dans la technologie. Il vend depuis 2004 un modèle de lunettes de soleil équipées d’un lecteur MP3 dans les branches, les Thump. Le masque Airwave, pour le ski, indique en temps-réel la vitesse, l’altitude et permet même de recevoir des appels téléphoniques. Ces informations sont affichées sur un petit écran qui rappelle celui des Google Glass.

Frontières poreuses entre luxe et nouvelles technologies

Misant sur un savoir-faire hérité de traditions ancestrales, les marques de luxe ne constituent pas un débouché évident pour les nouvelles technologies. «Elles les ont longtemps regardé (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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