Apple Watch : Stanford publie de nouveaux résultats de l’étude Apple Heart

Author:

Stanford vient pour la troisième fois de publier les résultats de sa fameuse étude Apple Heart, qui a débuté en 2017. Rappelons que le but est de déterminer si l’Apple Watch est capable de détecter une fibrillation auriculaire, ce qui pourrait être un indicateur de pathologies cardiaques. Outre son bon fonctionnement, il était également question pour les chercheurs de vérifier si l’utilisation de la tocante pommée était sans danger.

Aux États-Unis, 419 297 personnes ont participé à ce programme et 0,52% d’entre elles (soit 2 161 personnes) ont reçu une notification de rythme cardiaque irrégulier au cours de 117 jours de surveillance. Des patchs de surveillance ECG ont d’ailleurs été envoyés aux personnes concernées afin de surveiller davantage les problèmes cardiaques, mais bon nombre de celles-ci ne sont pas revenues.

Sur les 450 personnes qui ont renvoyé lesdits patchs avec des données pouvant être analysées, la fibrillation auriculaire était présente dans 34% des cas et 35% des participants étaient âgés de 65 ans ou plus. Pour les patients dont les lectures étaient irrégulières et qui ont renvoyé un patch, 84% des notifications ultérieures étaient effectivement des fibrillations auriculaires.

Selon les chercheurs, le faible nombre de mises en garde dans le cadre de l’étude laisse supposer que le dispositif (la montre) ne provoque pas un excès de fausses notifications chez les personnes en bonne santé. Dans certains cas, la fibrillation auriculaire détectée par l’Apple Watch en était à ses premiers stades de développement et le test de patch ne permettait pas de la détecter le plus souvent, notamment chez les jeunes participants.

L’étude a finalement permis de déterminer que l’Apple Watch pouvait détecter la fibrillation auriculaire. Le Dr Mintu Turakhia, cardiologue à Stanford et co-auteur de l’étude, s’est déclaré très satisfait par les résultats, aussi bien pour les patients que les médecins ou les systèmes d’assurance maladie.

Ce succès est toutefois nuancé par des professionnels extérieurs comme le Dr Daniel Cantillon, un cardiologue de Cleveland. Même s’il considère cette « technologie » prometteuse, il soulève quelques doutes quant à l’âge des participants dont plus de la moitié avait moins de 40 ans, un groupe à faible risque de fibrillation auriculaire. D’autres professionnels ont souligné l’existence de risques pour des personnes jeunes présentant des signes précoces de fibrillation auriculaire.

Source 1 et 2
Etude complète

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *