Angry Birds, une mine de renseignements pour la NSA

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La NSA et son homologue britannique espionnent les utilisateurs de mobiles grâce aux applications comme le célèbre jeu Angry Birds, révèlent de nouveaux documents transmis par Edward Snowden.

Les oiseaux en colère ne peuvent rien contre l’aigle de la NSA. Le New York Times, le Guardian et le Pro Publica ont révélé lundi que la NSA et son équivalent britannique, le GCHQ, récoltaient les données provenant d’applications mobiles comme Angry Birds. Ils obtiennent des informations personnelles sur les utilisateurs comme leur âge et leur sexe. Ces manœuvres d’espionnage ont touché un nombre indéterminé d’utilisateurs et sont en cours depuis 2007, selon le New York Times. La révélation provient de documents dévoilés par l’ancien employé de la NSA, Edward Snowden, en juin 2013.

Les applications mobiles concentrent autour d’elles une montagne d’informations personnelles. Pour une simple mise à jour du système Android, «plus de 500 lignes de données à propos de l’historique du portable» sont envoyés sur des serveurs, selon le New York Times. Ce sont les développeurs d’applications qui reçoivent cette manne de données habituellement utilisée pour du ciblage publicitaire. Mais la NSA et le GCHQ sont parvenus à intercepter ce flux ininterrompu de données personnelles. Les deux agences de renseignement «ont tellement [récolté] d’informations qu’elles ne savent pas quoi en faire», précise le New York Times.

Vol de données via Angry Birds

Angry Birds a ainsi été exploité par les espions américains et britanniques, comme le montre un document secret du GCHQ de2012. Rovio, le développeur d’Angry Birds, a déclaré sur son site n’avoir jamais eu connaissance du programme d’espionnage, ou d’y avoir participé d’une quelconque façon. Le créateur du jeu mobile a pourtant peut-être facilité le travail de la NSA. En 2012, Jason Hong, professeur à l’université de Carnegie Mellon, avait révélé que le jeu récoltait des informations de localisation des utilisateurs afin de les transmettre (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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