Paris et Berlin lancent une offensive contre Google à Bruxelles

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Arnaud Montebourg et son homologue demandent une nouvelle consultation sur les pratiques du géant du Net.

Arnaud Montebourg ne lâche plus Google d’une semelle. Le ministre français de l’Économie a adressé, avec son homologue allemand Sigmar Gabriel, une lettre au commissaire européen en charge de la Concurrence, Joaquin Almunia. Les deux ministres se prononcent pour une meilleure régulation du géant américain du Web. «Plusieurs questions cruciales se posent, concernant notamment la garantie de la neutralité du réseau, de la protection des données, de la sécurité des données, des avantages concurrentiels par le biais d’avantages fiscaux et du contrôle des positions de force économiques», écrivent-ils. Autrement dit, tous les dossiers chauds qui empoisonnent la vie de Google en Europe.

Les critiques franco-allemandes ont été attisées par la proposition d’accord négociée entre Google et les services de Joaquin Almunia. Le groupe américain est l’objet d’une enquête de Bruxelles pour entrave à la concurrence, ouverte en 2010. De nombreux concurrents lui reprochent de profiter de sa position dominante dans les moteurs de recherche pour imposer ses propres services.

Dans une tribune publiée mardi par le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Joaquín Almunia se félicitait que Bruxelles ait «obtenu des concessions essentielles de la part de Google». L’Américain s’est notamment engagé à mieux signaler ses propres services – comme des liens sur Google Maps – dans ses résultats de recherche. Les services concurrents disposeraient de plusieurs places réservées pour faire leur publicité.

Casser la rente de Google

L’Allemagne et la France considèrent que cette proposition d’accord est irrecevable. «Elle optimise la rente acquise par Google grâce à sa position non pas dominante mais écrasante sur le marché de la recherche en ligne», a dit Arnaud Montebourg jeudi, en clôture d’une conférence (…) Lire la suite sur Figaro.fr


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