Une conductrice américaine jugée pour avoir porté des Google glass au volant

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Aux États-Unis, une conductrice qui portait les lunettes connectées de Google avait été verbalisée pour «conduite en état de distraction». L’issue du procès – qui a démarré cette semaine – pourrait faire jurisprudence.

Au même titre que les smartphones ou de n’importe quel engin high-tech qui peut distraire l’attention, les lunettes intelligentes développées par Google posent problème au volant. Elles sont d’ailleurs pointées du doigt par plusieurs États américains, qui préconisent une interdiction totale en situation de conduite. Aux États-Unis, un procès qui se déroule actuellement à San Diego (Californie) va servir d’exemple à ce sujet: une conductrice de 44 ans comparait devant la justice pour avoir conduit avec des Google glass sur le nez, et donc «en état de distraction». Elle conduisait en outre en excès de vitesse.

En Californie, le code de la route interdit formellement de conduire en regardant un écran ou un lecteur de vidéos. Pour se défendre, la conductrice conteste la version des policiers, qui ont assimilé les lunettes connectées à un lecteur de vidéo portable. Elle affirme que ses Google glass n’étaient pas allumées au moment où elle s’est fait arrêtée, et qu’elles se seraient mises en route inexplicablement au moment où elle aurait relevé la tête pour répondre à l’agent qui la verbalisait.

Des lois pour encadrer le port des Google glass au volant

Face à la banalisation des Google glass et à leur utilisation de plus en plus répandue aux États-Unis, sept États ont déjà pris des mesures significatives: des lois qui restreignent – ou interdisent complètement – l’utilisation des Google glass en voiture. Dans l’État de New York par exemple, le sujet est l’objet de nombreuses discussions politiques: un membre démocrate de l’Assemblée de l’État, Felix W. Ortiz, a déposé une loi ce mois-ci qui prône l’interdiction totale du port de lunettes connectées au volant. Cela permettrait ainsi de compléter celle qui interdit l’utilisation d’un téléphone au (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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