Apple et Microsoft se querellent autour de l’iPad Air

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Les vieux ennemis de l’informatique s’échangent des amabilités sur le positionnement de leurs tablettes et de leurs suites de logiciels bureautiques.

La high-tech fait un grand saut dans le temps. Comme du temps de la rivalité entre Bill Gates et Steve Jobs, Microsoft et Apple se livrent depuis deux jours à un échange musclé sur les qualités de leurs produits et de leurs logiciels.

C’est Tim Cook qui a lancé les hostilités mardi. Durant la conférence où il a présenté les nouveautés de sa marque, le PDG d’Apple s’est moqué de la stratégie hasardeuse de ses concurrents, qui «essaient de faire tenir des tablettes dans des PC et des tablettes dans des PC». «Qui sait ce qu’ils vont faire après», s’est-il exclamé. «Je ne peux pas répondre à cette question, mais je peux vous dire que nous ne nous laissons pas distraire.»

Jamais cité nommément, son vieux rival de Redmond était clairement visé. Tandis qu’Apple et Google disposent d’un système distinct pour tablette et d’un autre pour ordinateurs (iOS et OS X, Android et Chrome OS), Microsoft a préféré unir ses produits avec Windows 8. S’en est suivi l’éclosion de toute une gamme de produits transformables, mi-ordinateurs, mi-tablettes tactiles, qui ont pu créer une certaine confusion chez les clients de Microsoft.

«Une tentative de nous rattraper»

Microsoft n’a pas du tout goûté à cette attaque. Dans un billet de blog publié mercredi, son vice-président en charge de la communication, Frank Shaw, a farouchement défendu les tablettes Surface et Surface 2, «moins chères que l’iPad 2 et l’iPad Air, et qui offrent plus de stockage, à la fois interne et dans le cloud». Et d’égrener d’autres avantages de ces produits, parmi lesquels la présence de ports USB, d’un slot pour cartes SD, la possibilité d’afficher plusieurs fenêtres en même temps ou de travailler sur les logiciels Office 2013.

Cette contre-attaque visait également la suite iWork, une «pâle copie» d’Office, selon Microsoft, qu’Apple a choisi de donner sur ses (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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