Le nouveau moteur de recherche bénéficie d’un accueil assez favorable sur Internet. Il peut espérer rivaliser avec les concurrents de Google en France.
Le nouveau moteur de recherche français reste encore bien loin de Google, archidominateur en France et qui attire environ 15 millions de visiteurs par jour. Avec ce démarrage, il peut toutefois espérer rivaliser un jour avec les autres moteurs concurrents, comme Ask, Bing et Voila, dont l’audience ne dépasse pas le million de visiteurs quotidiens.
Outre les géants Yahoo! et Google, les moteurs de recherche Internet qui sont parvenus à se faire une place aux côtés de Google sont rares. Il y a ceux qui disposent d’une solide assise nationale, comme le russe Yandex, le chinois Baidu et le sud-coréen Naver, dans des pays où Google se casse les dents. Puis ceux qui ont su trouver un créneau original.
Le précédent DuckDuckGo
Aux États-Unis, le moteur de recherche DuckDuckGo attaque ainsi Google sur la question de la vie privée et de la personnalisation de l’information. Il refuse de pister l’internaute pour lui vendre de la publicité ciblée et n’adapte pas les résultats en fonction de ses recherches précédentes. La recette plaît. DuckDuckGo est passé de 15 à 50 millions de requêtes mensuelles en un an.
En France, le grand projet de moteur franco-allemand voulu par Jacques Chirac en 2005 a dérivé en programme de recherche, Quaero. Il a donné naissance à des moteurs spécialisés dans la recherche multimédia, sous la bannière d’Exalead. Orange développe «Le Moteur», dont une nouvelle version vient d’être déployée. Une rubrique de recherche d’actualités a été lancée en décembre.
Qwant, de son côté, a choisi de ne pas (…)
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