Votée, retardée, supprimée… Petite histoire de la ‘taxe Google’

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Et la ‘taxe Google’ revint sur le devant de la scène. Dans un entretien aux sites Aqui.fr et Rue89 publié vendredi 14 septembre, Aurélie Filippetti a estimé que ‘les gros acteurs’ de l’Internet non imposés en France, mais qui utilisent la matière première des sites de la presse, devaient participer ‘au financement de l’information’. La ministre de la culture et de la communication vise ‘les sites qui, aujourd’hui, tirent un profit réel de l’utilisation des contenus riches en information, en savoir-faire, en matière grise’. Est notamment visé Google, qui indexe les articles de nombreux médias et en tire des profits par le biais de liens sponsorisés.

La mise à contribution de Google et autres grandes sociétés du Net (Microsoft, Yahoo!…) est un serpent de mer politique depuis quelques années. Proposée, retirée, votée, retardée, ré-évoquée… Petite histoire de la taxe sur la publicité en ligne.

Janvier 2010 : Nicolas Sarkozy reprend l’idée du rapport Zelnik

Installée en septembre 2009, la commission ‘Création et Internet’ menée par Patrick Zelnik, PDG de la maison de disque Naïve Records et président d’Impala, fédération européenne de labels indépendants, rend son rapport le 6 janvier 2010 (à lire ici en PDF). Elle propose notamment une taxe sur les ‘revenus publicitaires engendrés par l’utilisation de services en ligne depuis la France’.

‘Compte tenu de la taille du marché publicitaire sur Internet, cette mesure pourrait, à terme, rapporter une dizaine de millions d’euros par an, acquittés principalement par les grandes sociétés opérant des services supports de publicités en ligne telles que Google, Microsoft, AOL, Yahoo! ou encore Facebook.’ Le lendemain, Nicolas Sarkozy présente ses voeux au monde de la culture, et reprend notamment la proposition d’une ‘taxe Google’. Le chef de l’Etat explique alors avoir invité Eric Woerth, ministre du budget, ‘à (…) Lire la suite sur lemonde.fr

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