Netflix est l’occasion de faire évoluer la réglementation

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Les professionnels de l’audiovisuel réclament une règle du jeu identique pour tous les acteurs.

L’arrivée de Netflix en France est enfin officielle. Elle devrait intervenir mi-septembre. Mais cela fait déjà plusieurs semaines que cette annonce attendue agite le PAF, inquiet de cette nouvelle concurrence.

Car le service américain de vidéo à la demande par abonnement sur Internet (SVOD) va opérer depuis le Luxembourg puis les Pays-Bas à partir de 2015. En clair, il ne sera pas tenu de respecter les mêmes obligations de financement et de quotas d’œuvres françaises que les chaînes de télé et les services de SVOD tricolores. «L’installation de Netflix en Hollande, c’est l’exemple parfait de la faillite de Bruxelles qui permet à des multinationales du Web d’échapper à l’impôt», s’insurge Pascal Rogard, le directeur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).

«Netflix est un diffuseur qui a montré ses capacités d’innovation dans les marchés où il s’est installé, reconnaît pour sa part Frédérique Bredin, la présidente du Centre national du cinéma (CNC). Notre préoccupation, c’est qu’il s’insère dans un partenariat gagnant-gagnant avec le secteur de la création française et européenne. Il est important que les revenus issus de la diffusion contribuent au financement et à l’exposition de la diversité.»

Difficile toutefois de contraindre Netflix. Plutôt que de laisser le géant américain mettre un coup de canif dans l’exception culturelle, la solution passe peut-être par une évolution de la réglementation. «L’arrivée de Netflix? C’est enfin la partie visible de l’iceberg que tout le monde a refusé de voir jusqu’à présent, explique Nonce Paolini, le PDG du groupe TF1. On sait maintenant qu’il faut que les règles du jeu changent vite.»

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